Renaissance (le véritable amour)
Une chose est sûre,
La douleur partira.
Je piétine tout ce que je ressens
J’attends de rencontrer mon véritable amour.
Ne bouge pas, ne touche à rien,
Ne parle pas autant.
Je me déshabille et trouve un endroit où m’agenouiller
J’attends de rencontrer mon véritable amour.
Une chose est sûre,
Cette journée se finira.
Ne bouge pas, ne touche à rien, rampe sur le mur
Elle est le ticket pour le futur,
N’écoute pas aux portes
Tu peux réciter ta prière, tourné vers la tête de ce lit
Quand ça te parcourt du crâne aux genoux.
Re-naissance
Tu m’attaches des poignets aux chevilles
J’attends de rencontrer mon véritable amour.
Une chose est sûre,
Cette journée se finira.
Je tremble comme un vieux chien malade,
Je ressens comme des aiguilles un peu partout,
Comme un frisson dans le brouillard
Comme une légère pression, un étau, la glace et le feu
Comme un petit trésor tout chaud
Avec la vague toujours plus haute.
Re-naissance
Re-naissance
Pierre tombale
J’aime bien la pierre tombale
Car elle vieillit bien
Et seul le temps nous dira
Si elle résiste ou si elle s’effrite.
Et tu peux graver mon nom dans le marbre
L’entaille doit être profonde
Personne ne dansera sur la tombe
Tu dois me laisser dormir.
Et le temps se consume, se consume, se consume
Jusqu’à partir en flammes.
Je n’ai nul besoin de voir les portes
Des hommes bien connus
J’essaie en revanche de voir le royaume
De temps en temps.
Et si on me demande où il se trouve,
Il est visible sur une simple carte,
Et je sais franchir le seuil de la porte
Et montrer ton handicap.
Et le temps se consume, se consume, se consume
Jusqu’à partir en flammes.
J’aime bien la pierre tombale
Car elle vieillit bien
Et seul le temps nous dira
Si elle résiste ou si elle s’effrite.
Et tu peux graver mon nom dans le marbre
L’entaille doit être profonde
Personne ne dansera sur la tombe
Tu dois me laisser dormir.
Et le temps se consume, se consume, se consume
Jusqu’à partir en flammes.
Et le temps se consume, se consume, se consume
Jusqu’à partir en flammes.
Il part en flammes
Il part en flammes.
Suite nuptiale
Il y avait une peinture au plafond
De notre chambre en France.
Ainsi nous vivions sous des anges qui dansaient.
Mon mari ne se sentait pas bien
Alors nous sommes allés nous coucher
Il s’est réveillé en se plaignant
D’une douleur à la tête.
Il disait qu’une centaine de personnes
Etaient venues dans notre chambre cette nuit
Et que, l’une après l’autre, vieux et jeunes,
Lui demandait s’il allait bien.
Une par une, vieux et jeunes,
Faisait la queue pour lui toucher la main
Il passait la nuit à leur expliquer
Qu’ils s’étaient trompé de bonhomme.
La concierge n’était pas des plus serviables :
Quand le lendemain on lui a demandé
Un café et un magazine
Elle nous a fait passer à la caisse pour payer.
“Que se passe-t-il ici ?”, a-t-il demandé,
« Quelqu’un est mort ou un autre imprévu ?
Elle lui a poliment souri
Et lui a rendu la monnaie.
Alors ce que j’aimerais savoir
Et ceci restera un mystère,
C’est, avec tous ces gens dans cette pièce,
Pourquoi aucun ne m’est apparu ?
Quand on dort si proche que
Nos cheveux s’entremêlent,
J’ai dû rater ce moment
A l’orée de son esprit.
Lolita, presque adulte
Lolita, rentre à la maison
Lolita, presque adulte
Lolita, rentre à la maison
Eh ! Fillette ! N’agis pas comme une chienne toute ta vie !!
Arrête de mendier la plus petite miette d’affection
N’essaie pas d’être l’épouse d’un homme
Tu es si jeune, il te faut un monde de protection.
Lolita, presque adulte
Lolita, rentre à la maison
Eh ! Fillette ! J’ai toujours été là pour toi
Sur le pas de la porte, dans la robe noire de ta mère
En quête absolue de compréhension
Et d’une once de sang ou de tendresse.
Lolita, presque adulte
Lolita, rentre à la maison
Lolita, presque adulte
Lolita, rentre à la maison.
Lolita
Lolita
Le monde avant Colomb
Si ton amour m’était dérobé
Chaque couleur serait du noir et blanc
Ce serait aussi pâle que le monde avant Colomb
C’est le jour où j’ai perdu la moitié de la vue.
Si ta vie m’était ôtée
Tous les arbres gèleraient dans cette terre glacée
Ce serait aussi cruel que le monde avant Colomb
J’avancerais vers le bord et je regarderai en bas.
Ces hommes avides de terre et de richesses étranges et nouvelles
Qui adorent ces bibelots de désir, oh, jamais ils ne t’auront
Et ils ne connaîtront jamais ni l’or ni le roux de tes cheveux
Comment pourraient-ils estimer ta valeur, si rare ?
Si ton amour m’était dérobé
Chaque lumière, éclatante, se fanerait
Il ferait aussi sombre que le monde avant Colomb
En bas de la cascade, et je nagerai par-dessus bord.
Ces hommes avides de terre et de richesses étranges et inédites
Qui adorent ces bibelots de désir, oh, jamais ils ne t’auront
Et ils ne connaîtront jamais ni l’or ni le roux de tes cheveux
Comment pourraient-ils estimer ta valeur, si rare ?
Pas d’excitation
Remets la mise, ne sois pas timide
Quel est cet homme qui m'interpelle ?
Que cache ce visage impassible ?
Assis là, si charmant, avec une grâce criminelle ?
Lamebrain Pete a envie de cracher dans la mer
Sa main est froide mais pas pour moi
Le garçon boucher pense qu’il va partager la mise
Mais j’ai vu ce qu’il a et c’est bien peu.
Je te verrai, je t’appellerai, je te ferai grandir
Mais ça ne m’excite pas
Tout ce que tu dois payer
Te coûtera, te coûtera, te coûtera.
Je limite les options et tu mélanges et distribues
A quel moment celui qui donne fait part de ses impressions ?
Le chanceux qui commence, rien qu’un stud à cinq cartes ?
Cette série gagnante va-t-elle être étouffée dans l’œuf ?
Je te verrai, je t’appellerai, je te ferai grandir
Mais ça ne m’excite pas
Tout ce que tu dois payer
Tout ce que tu dois payer
Te coûtera, te coûtera, te coûtera.
Remets la mise, ne sois pas timide
Quel est cet homme qui m'interpelle ?
Que cache ce visage impassible ?
Assis là, si charmant, avec une grâce criminelle ?
Je te verrai, je t’appellerai, je te ferai grandir
Mais ça ne m’excite pas
Tout ce que tu dois payer
Te coûtera, te coûtera, te coûtera.
Je te suivrai, je parierai sur toi, je te jouerai,
Mais ça ne m’excite pas
Tout ce que tu dois payer
Tout ce que tu dois payer
Te coûtera, te coûtera, te coûtera.