Willie et Laura Mae Jones
Nous avions pour voisins Willie et Laura Mae Jones il y a longtemps de cela,
Ils habitaient à quelques pas de chez nous, dans une cabane comme la nôtre.
Les gens travaillaient la terre ensemble, et nous apprenions à compter les uns sur les autres
Quand on ne vit que de la terre, on n'a pas le temps de penser à la couleur de peau de ses pairs.
Le coton était haut et le blé poussait bien
Mais c'était un autre temps et un autre lieu.
On s'asseyait sur le porche le soir quand le soleil déclinait
Willie jouait, les gosses chantaient et tout le monde s'agitait.
Et papa prenait sa guitare, on jouait toute la nuit
Et de temps en temps le vieux Willie souriait et disait
« Eh ! Tu joues bien ! », et moi, je me sentais si bien.
Je me souviens que les meilleurs moments c'était le samedi
On s'arrêtait chez Willie et on demandait :
« Vous avez besoin de quelque chose en ville ? »
Et lui répondait « Non, mais pourquoi vous ne vous arrêteriez pas tous au retour ?
Et j'irai chercher Laura Mae pour qu'elle nous fasse un barbecue (elle sait bien les faire tu sais)
Le coton était haut et le blé poussait bien
Mais c'était un autre temps et un autre lieu.
Les années ont passé sur notre terre, et ont repris ce qu'elles avaient donné.
Nous savions tous que nous devions nous installer ailleurs si nous voulions vivre décemment
Alors nous avons déménagé et avons suivi des chemins séparés
Oui, c'était dur de dire adieu à Willie et Laura Mae (Jones)
Le coton était haut et le blé poussait bien
Mais c'était un autre lieu et une autre époque.
Le coton était haut et le blé poussait bien
Mais c'était un autre lieu et une autre époque.
L'esprit Francisco
Je n'ai jamais été à San Francisco,
Mais je crois que quelque chose s'est passé là-bas.
Toutes ces choses que j'ai entendu dire sur San Francisco
Et tous ces enfants avec des fleurs dans les cheveux.
On dirait que tout le monde a un nouveau sac
Et que les gosses veulent exprimer quelque chose
En portant ces perles et ces vêtements folklo
Et ils sont ce petit quelque chose de Monterey
Ce petit quelque chose...
L'âme de Francisco - L'âme de Francisco - L'âme de Francisco
Certains se demandent ce que tout cela signifie
Car c'est quelque chose que personne vraiment ne connaît
Mais à la façon dont tous ces enfants se comportent
Il se peut que certains d'entre eux gagnent en supplément d'âme.
L'âme de Francisco - L'âme de Francisco - L'âme de Francisco
Aspen, Colorado
J'ai grandi dans un milieu simple
Je me contentais de peu.
Puis vint le moment, en automne,
Où j'ai du partir pour trouver du travail à Alabama.
Mais le patron m'a dit qu'il n'avait besoin de personne aujourd'hui.
Je suis allé jusqu'à Memphis
Et y suis resté quelques jours.
J'ai reçu une lettre de maman
Qui me disait : « mon garçon, veux-tu rentrer à la maison ?
Ton père a dit qu'il te donnerait toute la terre
A toi tout seul, rentre à la maison ».
Mais il vient un temps dans la vie de chacun
Où on aspire à la paix de l'âme.
Je pourrais aller à Aspen, dans le Colorado
Et y rester quelque temps, on m'a dit que c'était sympa
Quand les feuilles d'automne se mettent à tournoyer
Et à tomber doucement sur le sol.
Je pense à me rendre dans d'autres lieux,
Vers une nouvelle ville à découvrir.
Tu me rends marteau
Je t'ai dans la tête tous les jours
Et toutes les nuits
Je ne peux rien faire sans penser à toi
Je ne sais pas ce que je vais faire
Je crois que tu me rends marteau
Que tu me rends marteau.
Tu sais, vraiment tu me rends dingue
J'ai la tête qui tourne
Tu sais, tu es vraiment trop
Tu me mets vraiment à terre, tu sais.
Je ne sais pas quoi faire
Je crois que tu me rends marteau
Que tu me rends marteau.
Tu sais, la nuit, je ne peux pas fermer l'oeil et je tourne dans mon lit
J'ai besoin que tu me serres fort
Je crois que je perds la boule
Oh, j'ai besoin de toi
J'ai envie de toi ….
Ne vole pas mon amour
Ne me vole pas mon amour comme un voleur dans la nuit
Et ne me laisse pas dans la nuit quand tu cherches ta lumière
Si tu me prends quelque chose donne aussi en retour
Ne soit pas si froide alors je brûle de tous mes feux.
Touche-moi comme le vent
Glisse à travers mes mains
Ne m'enlèves pas toute ma sève
Et ne me laisse pas tel une terre stérile.
Si tu me prends quelque chose donne aussi en retour
Ne soit pas si froide alors je brûle de tous mes feux.
Ne me vole pas mon amour, ne me vole pas mon amour,
Ne me vole pas mon amour, ne me vole pas mon amour,
Ne vole pas l'amour.
Quand notre nuit s'achève et que le matin est sur mon visage
Tu te détaches doucement de moi et tu pars sans laisser de trace
N'emportes pas mon cœur avec toi,
N'emportes pas mon cœur avec toi,
N'emportes pas mon cœur avec toi,
Ne me vole pas mon amour, ne me vole pas mon amour,
Ne me vole pas mon amour, ne me vole pas mon amour,
Ne le vole pas
Quand notre nuit s'achève et que le matin est sur mon visage
Tu te détaches doucement de moi et tu pars sans laisser de trace
N'emportes pas mon cœur avec toi,
N'emportes pas mon cœur avec toi,
N'emportes pas mon cœur avec toi,
Ne me vole pas mon amour, ne me vole pas mon amour,
Ne me vole pas mon amour, ne me vole pas mon amour,
Ne le vole pas