Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel Je filais vers elle en voiture Je tournais à gauche, puis à droite Mais je n’ai jamais pu perdre la lumière Qui brille, jusqu’à demain soir.
Qui peut dire ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qui se profile ? Et qui persiste ? C’est quelque chose Entre toi et moi Entre toi et moi Entre toi et moi Aussi doux que possible.
Aujourd’hui, j’ai vu de la musique dans le ciel Ça chantait autour de moi. Je n’y voyais plus rien. Tel un chef-d’œuvre déguisé Je ne pouvais m’empêcher de l’attirer vers mes yeux.
Qui peut dire ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qui se profile ? Et qui persiste ? Le feu et la glace Entre toi et moi Entre toi et moi Aussi doux que possible Entre toi et moi.
Lundi … mardi … et un jour pétage de plombs Que tu répares comme à l’accoutumée. Retrouve-moi à l’église et nous serons métamorphosés J’y resterai tard et me réveillerai en me sentant Comme un gosse pendu aux portex du Paradis Sans Dieu pour se lamenter Ou vers qui pointer le doigt de la culpabilité On mettra tout sur vidéo super 8 Tu viens jouer ? Ce serait une belle journée ….
Et j’ai chanté cette jolie chanson Un air désinvolte Et mon cœur a bouclé la boucle Je ne pouvais pas faire de mal.
Qui peut dire ce que ça veut dire ? Qu’est-ce qui se profile ? Qui peut dire ce qu’on voie ? Et ce qui s’immisce entre toi et moi ?
Entre toi et moi Aussi doux que possible Entre toi et moi.
Je ne peux imaginer rien de plus pénible Que d’essayer de me distraire à tes côtés. Peut-être que c’est dans ma tête, Mais je déteste avoir l’impression de faire des efforts permanents. C’est un mensonge Que de prétendre que l’on est toujours amis. Je suis sûr que tu ne manques pas de gens qui te tournent autour Et qui rient à tes blagues, Qui te disent que tu es le plus grand. Tu n’aimerais pas que je sois là, A te donner de moi une image « forcée » Et « hypocrite ».
Et chaque fois je souris en me demandant si je ris de toi Et tes petits sourires en retour montrent que tu n’as pas envie De te demander ce qui m’amuse autant.
J’ai eu beau me dire constamment Que nous ne faisions qu’un Qu’un tout, Il est aisé de me persuader Que je suis une montre à aiguilles et toi une montre à quartz.
Je crois que l’ironie Signera sûrement La fin de ma vie.
Et, quand je souris, te demandes-tu si je ris de toi ? Et tes petits sourires en retour montrent que tu n’as pas envie …
J’ai eu beau me dire constamment Que nous ne faisions qu’un Qu’un tout, Il est aisé de me persuader Que je suis une montre à aiguilles et toi une montre à quartz
Tu es heureux uniquement quand tu es bien huilé et serti de pierres Tu es heureux uniquement quand tu me remontes et je sais Que tu es quelqu’un de fiable, n’est-ce pas ? C’est si facile pour moi de tomber en panne ! Si je pouvais sauter un tour entre la peau et le silicone, Nous pourrions alors joindre nos mains et nous comprendre. Hallelujah!
Mais j’écoute le tic-tac Je pense que nos mondes sont complètement opposés … C’est si difficile Si difficile.
Je sais qu’il n’y a pas de retour possible Et tu le sais aussi.
Tu es heureux uniquement quand tu bien huilé et serti de pierres Tu es heureux uniquement quand tu bien huilé et serti de pierres Tu n’es jamais heureux.
J’ai besoin d’entretien J’ai besoin de patience
Je ne suis pas infaillible, Je ne suis pas étanche, Je ne suis pas incassable, A l’épreuve des bombes, A l’épreuve des balles, A l’épreuve du feu, Etanche, Sans danger pour les enfants, Résistant aux taches, Résistant à la pression.
Je me disais que nous ne faisions qu’un Qu’un tout, Tu sais, parfois, c’est plus fort que moi, Je suis une montre à aiguilles et toi une montre à quartz, Je suis une montre à aiguilles et toi une montre à quartz.
Je sais que je ne suis jamais fiable, Et que je retarde d’une demi-heure soir après soir Et être entièrement dépendant, c’est si admirable Tu as beau ne jamais faire défaut, Un de ces jours … tu devras t’arrêter.
En regardant les gens dans la rue aujourd’hui, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire En regardant la ville accompagner tous ces regards assombris et ces alibis. Etrange, la douleur que l’on peut cacher sous un vêtement bien taillé, C’est le jour où elle s’est éloignée.
Les lumières de la ville incitent au plaisir Et lui demandent de sortir, Mais elle, elle économise son argent pour une vie meilleure.
Elle a une carte du monde Epinglée au mur Elle a une carte du monde Elle va aller l’explorer Elle va aller l’explorer.
Regarder les gens dans la rue aujourd’hui, C’est assez plaisant. Elle a juré qu’elle voyait leurs rêves s’envoler Toutes les voitures et les étoiles, et acheter acheter acheter En courant vers le néant, en courant pour ne plus bouger, Sans avoir le temps de vivre leur propre vie, Comme des zombies qui traversent les panneaux de danger.
Et c’est un peu effrayant Un peu comme une fuite D’abandonner tout ce qu’elle a fait. Et les lumières de la ville, elles chantent toutes Achètes-en un peu, viens Mais quand tu te mens à toi-même Tu mens à tout le monde.
Elle a une carte du monde Epinglée au mur Elle a une carte du monde Elle va aller à sa rencontre Elle va aller l’explorer, Elle va aller l’explorer.
Elle videra le sable de ses chaussures Au Paradis Elle prendra le large Elle dansera sous le ciel d’une île Jusqu’au petit matin.
Elle a une carte du monde Epinglée au mur
C’est un monde si beau, Etincelant et magique.
Une carte du monde Brille dans sa tête Met de la couleur dans sa vie C’est aujourd’hui qu’elle part Elle va tout explorer. Elle va tout respirer. Paris, Londres, New-York Elle va tout explorer.
Et si la bouteille n’est pas une solution, Pourquoi elle réchauffe autant ? Et si cette fille n’est pas une solution, Pourquoi se sentait-elle si bien ? Et si ressentir n’est pas une solution, Pourquoi je me sens, Pourquoi je me sens si las ? Pourquoi je me sens si cassé ? Pourquoi je me sens si absent ? Pourquoi je suis si aveugle ? De ressentir, j’en suis malade, Ça ruine ma vie.
Si vivre à la dure n’est pas une solution, Pourquoi ça m’apaise ? Si regarder derrière soi n’est pas une solution, Pourquoi nous ne sommes tous Que des enfants En nos fors intérieurs ?
Pourquoi les Dieux Reviennent-ils pour regarder Tant de gens perdus ? Quel genre de mère Laisse un enfant au milieu de la circulation Pendant que la nuit elle fait des passes ? Quel genre de Dieu ?
Je rampe à l’intérieur de moi-même Le chemin est long C’était une mine et c’était à moi Et, dans l’obscurité, J’ai vu un miroir parfait Qui flottait dans l’espace.
Quand je rencontrerai Dieu Je lui demanderai Ce qui la fait pleurer Ce qui la fait rire N’est-elle qu’étoiles et gaz indigo ? Sait-elle pourquoi l’amour n’a pas de fin ? Mais c’est un ami ange noir Qui progressivement sépare les femmes et les hommes.
Salir, Ne fais pas ça Hurler, Ne fais pas ça Tomber, Ne fais jamais ça Ne fais jamais ça Je veux sortir Ne fais pas ça Je veux de l’aventure Reste … Je veux Reste, je te dis. J’ai envie de faire l’amour.
Et si la bouteille n’est pas une solution, Pourquoi elle réchauffe autant ? Si regarder derrière soi n’est pas une solution, Pourquoi sommes-nous tous Que des enfants ? Et si ressentir n’est pas une solution, Pourquoi putain le monde entier se sent si brisé, Si extérieur et si perturbé ?
Un parfait miroir Qui flotte dans l’espace Des vagues et des numéros Mais oh, de si beaux numéros, Et oh, de si belles vagues …