Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Ha ha ha !!
Je me réveille dans la nuit
Un arrière-goût de colère dans la gorge
Je le crache sur le mur
Et le tousse encore un peu
Et je râpe ma peau avec les lames de rasoir
Et me maquille dans ce sang neuf
Et j'essaie d'avoir bonne mine
Suis-moi !
Je me maquille dans ce sang neuf
Et suis-moi là où on s'amuse vraiment
Ha Ha Ha !!
Aussi desséché et stupide qu'un chien malade
Qui méprise le sexe, tel un animal de dieu
J'arracherai tes cheveux rouges à la racine
Et je te garde, tout étincelant(e)
Je te garde, tout en caresses dans la lumière électrique blafarde.
Ton visage,
Je ne le reverrai plus jamais ainsi
Je l'ai capturé de manière si parfaite
Comme si je savais que tu avais disparu
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Tu me frappes encore
Tu hurles et tu me frappes encore.
La même douleur aiguë
Me réveille dans la nuit
Et me cisaille de ma gorge jusqu'à mon cœur qui bat
Mon cœur
Mon cœur qui vibre
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Mais nous dormions toute la nuit dans le lit de la vierge
Et rêvions de la mort
Et respirions comme des chiens malades
Nous dormions toute la nuit dans le lit de la vierge
Et respirions comme la mort
Et rêvions de chiens malades
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi !
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi !
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Je me réveille dans le sang neuf
Me maquille dans le sang neuf
Me secoue dans le sang neuf
Et suis-moi là où on s'amuse vraiment …
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
Une folle fille-oiseau
Cette fille a un sourire
Qui peut me faire pleurer.
Cette fille brûle d'amour
Elle brûle, brûle de tous ses sens.
La nuit, la nuit
Met le feu à ma maison
Je me transformerai en l'homme qui fond
Je perdrai ma vie
Pour ressentir que je ressens du désir
Oh, je devrais avoir l'impression
D'être un ours polaire …
C'est impossible.
Elle s'échappe de cette cage en s'envolant
En chantant des mots de fille folle
Je garde en moi ses sombres pensées
Aussi noires que de la pierre
Aussi folles que des oiseaux.
Libre, libre, libre
Et ne reviens jamais
Elle m'envoie tout son amour
Elle m'envoie tout
Elle m'envoie partout.
Oh, je pourrais être
Un ours polaire …
C'est impossible.
J'essaie de parler
Le ciel devient rouge
Secoue-toi, chien, secoue-toi !
J'oublie
Alors j'emplis ma tête
Avec un peu de ceci
Avec un peu de cela
Un peu de chaque mot qu'elle a dit
Oh je devrais être
Un ours polaire..
Mais c'est impossible.
Le mur des lamentations
La cité sacrée respirait
Tel un homme à l'agonie
Elle bougeait avec des larmes d'espoir
Avec les larmes de l'aveugle.
Et encore et encore, tandis que la nuit s'étirait,
A travers les rues brisées
Qui me rongeaient,
Mes pieds nus étaient coupés par les pierres
A force de marcher sur la Terre Promise.
Je m'engouffrais à travers la foule,
A travers les mers de prières,
A travers les mains tournoyantes et l'air étouffant
Tel un vautour sur le mur des lamentations
Je tournais un rond …
A attendre ...
Donne-le moi
Éloigne-toi de moi
Enlève tes doigts de mon visage
Il fait trop chaud dans cette pièce
Il fait trop chaud dans cette pièce
Je casse les murs
Éloigne-toi de moi
Laisse-moi seul
Comme le cochon sur l'escalier
Qui orne une chemise mauve, très tendance
Je manque d'air
Je manque d'air
Je suffoque par manque d'amour
Je manque d'air ...
Je coupe les chats comme le fromage
Puis je mange ces douces petites choses gluantes
Je suce de plus belle
Je suce de plus belle !
Je suce tes entrailles
Tes tripes à l'air !
Du sang épais nage autour de tes pieds
Pendant que tu cognes
Cognes
Cognes contre des mots charnus
Donne-le moi, donne-le moi donne-le moi
Amortis mon esprit de verre
Donne-le moi, donne-le moi donne-le moi
Rend-moi aveugle
Un pas en arrière et un pas en avant
Et fais glisser les aiguilles dans mon flanc ...
Ma tête est froide
Mes mains sont froides
Mon cœur est froid
Mon cœur est noir
Et s'arrête chaque putain de nuit
Toutes les nuits
J'attends que ça s'arrête …
Chantez les oiseaux, chantez les oiseaux chantez les oiseaux chantent
Va-t-en ...
Je m'habille
Pour s'enfoncer lentement
Il n'est jamais trop tard
Pour s'enfoncer si lentement …
Je m'habille pour embrasser
Je m’habille pour tout toucher
Je m'habille pour danser toute la semaine
Je m'habille pour dormir
Je m'habille pour embrasser
Je m'habille pour être tout ça à la fois
Je pourrais te manger le visage
Je pourrais te manger entièrement
Oh, cette nuit ne me laissera jamais partir ...
Pour s'enfoncer lentement
Il n'est jamais trop tard
Pour s'enfoncer lentement …
Tu me ramasseras encore une fois
La chenille
Hop hop hop !
Te voilà
Cata cata cata !
Fille-chenille,
Qui se coule
Et qui emplit mon cœur désespéré.
Oh, ne pars, reste là
Saupoudre mes mensonges couleur citron
De rose poudré et de douceur.
Le jour où j'arrêterai
Sera celui où tu changeras
Et où tu t'éloigneras de moi.
Toi, petite lueur
Tu es belle
Tu étincelles dans ma tête
Tu m'hypnotises
Je suis hypnotisé …
Tes flammes,
Les flammes qui me donnent le baiser fatal.
Le cochon dans le miroir
Des formes dans la boisson comme le Christ
Des fissures dans le mur bleu pâle
Je marche lentement, et rapidement, mais
J'avance toujours
En me tordant, me tordant par terre.
Des fleurs dans ta bouche et la même chanson sèche
La routine issue du pays du rire
Seize jambes blanches et une rangée de dents
Elles te regardent en secret.
Tu meurs, car l'espoir est perdu
D'ici, nous n'allons nulle part
Je suis enfermé dans mon visage et je change trop
Je ne peux pas escalader le mur que j'ai fait tomber.
Saute avec moi
Pour retrouver cette danse oubliée
Le soleil de minuit te brûlera
Ta vie est froide
Ta vie est difficile
Ta vie est trop difficile pour les mots
Ces occasions sont un tel soulagement
Un autre point, une autre vue à envoyer
Eh eh eh !
Nous nous mettons à parler
Et tout est si rassurant …
Dans mes rêves, je te nourris.
Des pas sur un fil
Très haut, par-dessus ma tête
Les traces révèlent ma véritable intention
Je suis la bête embusquée
Je suis le nerf tordu
Quand je danse
Quand je fais de nouveau bouger mon corps sur le lit
Je regarde le cochon
Le cochon dans le miroir
Le monde vide
Aussi rigide que des jouets
Aussi grande que des hommes
Et, penchant tels des arbres déchirés par le vent,
Elle parlait du monde vide
Avec des yeux tels des oiseaux empoisonnés.
Elle évoquait les armées
Qui marchaient dans sa tête
Et la manière dont elles gâchaient ses rêves
Mais, oh !
Comme elle était heureuse !
Comme elle était fière !
De combattre dans la guerre
Dans le monde vide !
Des arêtes de poissons-bananes
Se mettre en boule comme dans un ballon
C'est plus amusant
Si tu le fais rouler plus vite
Pourquoi fais-tu ça, fais-tu ça, agis-tu ainsi ?
Pourquoi fais-tu ça, agis-tu ainsi ?
Ne te bas pas,
Deviens rouge et bleu, et noir et blanc
Cède-le, cède-le
Ou bien fais-en un acte insensé, comme un suicide ?
« Mets-toi un morceau de métal dans la tête », disais-tu
« Mets fin à tes jours,
Fais-toi hippa, hippa, hippa, hippa »
Un palais de pierres
De tes arêtes de poissons-bananes
Je t'en achèterai cent ans
Pour célébrer notre différence
Théorise, et parle en ton for intérieur
Jusqu'à ce que tu sois fatigué et vieux.
Tu disparais de toutes parts et tu me regardes
Tu repousses mes lèvres
Exploite ! Inspire ! Encourage !
Soit responsable de ça …
Je ne pense pas
Je ne pense pas
Utiliser tout ce temps
Oh, embrasse-moi, embrasse-moi une seule fois
Et nous pourrons alors le rejeter
Et nous pourrons alors le rejeter ...
Éteins les lumières
Et parle-moi des jeux auxquels tu joues …
(1) Traduction approximative
Le sommet
« Je m'en moque »
Si seulement je pouvais dire ça
Et ne pas me sentir si mal et effrayé
« Je m'en moque »
Si seulement je pouvais dire ça
Si seulement mes yeux se fermaient ...
« Son Jésus est formidable »
Disais-tu en rigolant
« De pouvoir marcher sur ces énormes blocs …
Ce sommet est l'endroit
Où personne ne va
Tu ne peux que l'imaginer
Tu ne peux que tout imaginer ... »
Tous les jours, je suis ici
Et je sais que c'est pour de vrai
Tout ce que je veux, c'est toi
Revenez, s'il vous plaît
Revenez, s'il vous plaît
Comme font tous les autres …
Revenez, s'il vous plaît
Vous tous ...