Des armées, du verglas et du gazon sale Des journaux, des pelleteuses et du sable sous la brise Je pense à Elliot quand je renifle la rue et parfois il est plus sage De fermer les yeux.
Les couples et les ouvriers soignent leur espace de vie Penchés, informes, sur leur assiette Je rêve d’Elliot mais je suis discrète, car parfois il est plus sage De fermer les yeux.
L’endroit est–il sûr ? Est-ce que tout va bien ? Y-a-t-il quelqu’un dans les parages ? Je disais que j’avais de l’Espoir, Je mentais.
Oh, la ville l’hiver les égouts, le brouillard Tu remplis les immeubles de gens, ils sont à l’étroit La souffrance d’autrui a infesté mes rêves et Le savent-ils ? C’est ma vieille âme
L’endroit est–il sûr ? Est-ce que tout va bien ? Y-a-t-il quelqu’un dans les parages ? Je disais que j’avais de l’Espoir, Je mentais.
Si calme, si sage Donne-lui le Prix Nobel Il disait qu’il avait de l’Espoir, Il mentait.
BOOK SMART, STREET STUPID Les livres, ça me connaît, dans la rue, je suis perdue
Je suis née près d’un vieux lampadaire Où les hommes se penchent la nuit à leur fenêtre Et j’étais solo dans un chœur d’orphelines Et je chantais de toutes mes forces Jusqu’à ce que je grandisse.
Ensuite, oh, toutes les notes que je jouais A la contrebasse, ainsi que le ballet de faces B Avec juste les insectes nocturnes pour m’accompagner De leurs sérénades de mauvais augure.
La pluie ne cessait jamais, La tristesse dans mon cœur S’allumait et étincelait dans l’obscurité.
Cela ne changera jamais Le temps revêt un plus joli visage Les livres, ça me connaît, Mais dans la rue, je suis perdue.
Alors, vous ne me trouverez pas dans un confessionnal Je suis dans mes peintures, mes crayons, et mon vermouth sec J’essaie de dévoiler quelque menue vérité Avec ces cartes près de ma poitrine.
La pluie qui ne cesse jamais, La tristesse dans mon cœur S’allumait et étincelait dans l’obscurité.
Oh, ce moment ne changera jamais Le temps revêt un plus joli visage Les livres, ça me connaît, Mais dans la rue, je suis perdue.
La pluie qui ne cesse jamais L’émerveillement dans mon cœur Qui toujours s’allume et étincelle Il s’allume toujours et étincelle dans l’obscurité.
Je me suis toujours demandée pourquoi tes yeux sont fermés, Veux-tu me voir fermer les miens ? Mon Dieu, aide-moi, je vais le dévorer Regarde-moi en train de dessiner son échine dorsale.
Eh, mec, viens dormir Je transformerai l’océan en ciel Comment fais-tu Quand l’amour te fait grandir ? Te rend invisible, te rend fou ? Qu’il te fait grandir ……… ?
Tu as peur de ce que je vais te faire Souviens-toi quel goût peut avoir la douceur Parmi un millier de pages de souvenirs On ne peut pas me blâmer car tu es faible ….
Eh, mec, viens dormir Je transformerai l’océan en ciel Comment fais-tu Quand l’amour te fait grandir ? Te rend invisible, te rend fou ? Qu’il te fait grandir ……… ?